RD CONGO: le Président Félix-Antoine TSHILOMBO Tshisekedi joue au Père Noël à l´étranger, en dilapidant des fonds publics.

Cette fois-ci, rassurez-vous que ce ne sont pas des Congolais qui le dénoncent, au risque d’ailleurs pour eux de se faire copieusement invectiver, et d’être taxés de toute sorte de noms d’oiseaux par ses aveugles partisans ultra-sensibles aux critiques constructives. Mais c’est plutôt Jonas MOULENDA, un journaliste d’investigation gabonais qui monte au créneau pour stigmatiser les excès et la folie de grandeur du président Félix-Antoine TSHILOMBO Tshisekedi, lequel joue déjà au Père Noël africain avant terme. Car Noël, c’est plutôt dans la nuit du 24 au 25 décembre.

En voici le lien: https://www.youtube.com/watch?v=WomPfH-1kLI&feature=youtu.be

En effet, le peuple congolais tout comme la Communauté internationale, ne sont pas sans ignorer les conditions électorales calamiteuses grâce auxquelles ce dernier avait pu, par un tour de passe-passe, frauduleusement accédé au pouvoir le 24 janvier dernier. D’ailleurs lui-même, c’est ici le cas de le souligner, ne s’en cache même plus. Il le déclare ouvertement sans avoir le moindre froid aux yeux partout où il passe, comme quoi: qu’il a effectivement dû passer un deal avec son « prédécesseur » d’horrible évocation, qui, au-delà des apparences, reste toujours présent au poste présidentiel, mais cette fois-ci à l’arriere-plan, avant de reprendre le pouvoir au rebond le moment venu selon bien sûr ses calculs.

Pour votre gouverne, vous les plus dubitatifs des Congolais, qui persistez encore et toujours dans le confort de vos illusions, sachez que le dernier Conseil des ministres du vendredi 1 novembre 2019 à  la  Cité de l´Union africaine, avait été présidé en tandem par Félix-Antoine TSHILOMBO et alias Joseph KABILA, nous renseignent des sources bien introduites. C´est ici le cas de se demander à quel titre ce dernier l´a-t-il fait, si ce n´est pas encore lui qui reste le vrai patron de la république dans l´ombre de Kingakati?

Cela obéit bien entendu à la logique des déclarations du 23 octobre dernier à Lubumbashi d´Emmanuel SHADARY, Secrétaire permanent du PPRD, selon lesquelles: « l´heure de retour sur la scène politique a sonné pour l´ancien président (alias) Joseph KABILA ». En langue lingala on dit: « Benda bilili! », sous-entendu, voyez au-delà de ce que vous voyez…  

Mais voilà qu’à peine arrivé illégitimement au pouvoir, plutôt que de chercher à se faire pardonner ses griefs anti-républicains, Monsieur le Président s’est immédiatement lancé dans des malsaines pratiques de dilapidation à grande échelle de deniers publics du trésor congolais. En seulement environ dix mois au poste de « président protocolaire », il aurait déjà selon des sources fiables sur place en RD Congo, fait volatiliser plus de 90% de la dotation allouée à la Présidence de la République, de par sa gestion financière défectueuse ou malhonnête.

Et ce, à travers d’un côté, des sompteuses dépenses dont notamment l’érection d’un mausolée d’un coût exorbitant de 18 millions de dollars américains (US$) dans la banlieue de Kinshasa, précisément dans la commune de la N’sele, en mémoire de son défunt père: le Premier ministre Étienne TSHISEKEDI wa Mulumba d’heureuse mémoire. Et de l’autre côté, ce sont près d’une cinquantaine d’onéreux voyages quasiment de tourisme déjà effectués à travers le monde, au nom d’une prétendue diplomatie qui a du mal à faire ses preuves, étant donné qu’on en voit jusque-là aucun fruit. Bref, rien de concret n´en est jusque-là sorti dans aucun domaine de la vie publique: ni économique, ni financier, ni militaire ou ni diplomatique, qui nous ait été ramené au pays.

D’ailleurs, il ne sera pas non plus incommode d’oser dire qu’ils se sont plutôt soldés par des échecs, à partir du moment où les objectifs de ces voyages qui restent flous, ne semblent pas du tout avoir été atteints. Ni même la ridicule levée de sanctions occidentales imposées à ses alliés de circonstance du FCC pour leurs exactions contre le peuple, sous la présidence officielle d’alias Joseph KABILA, dont il s´est désormais improvisé « avocat » et qu’il réclame à cor et à cri aux Occidentaux.

Et comme si tout cela ne suffisait pas pour pouvoir flatter son ego et assouvir sa boulimie d’orgueil et d’honneur, Félix-Antoine TSHILOMBO Tshisekedi, décide donc d’étendre son prestige au-delà de l´échiquier national, en jouant désormais au généreux Père Noël sur le continent, jetant ainsi son dévolu sur le Gabon.

Ainsi, tel que le dénonce publiquement avec force et preuve à l’appui le journaliste d’investigation gabonais dans la séquence-vidéo qui vous est proposée en bas de page, Félix-Antoine TSHILOMBO s’est payé le luxe d’offrir sans raison valable, ni sans aucun but humanitaire bien justifé, la bagatelle de cinq cents mille euros (500 000 €), l’équivalent d’environ 915 millions de francs congolais (328 millions de francs CFA) à madame Josephine KAMADABANI alias Patience DABANI, artiste chanteuse et mère du président gabonais Ali BONGO Ondimba. C´est bien cela que dénonce le journaliste, qui par ailleurs exhorte les Congolais d´en demander des comptes à celui qui fait office de leur président de la république.

N’est-ce pas que cette bagatelle, ajoutée aux 15 autres millions de dollars américains (US$) de bénéfice des revenus pétroliers évaporisés à la Présidence de la république, grâce aux talents de kleptomane hors-pair de son directeur de Cabinet, à savoir l´imposteur rwandais vital KAMERHE, auraient pu servir à autre chose? Voire, à financer ne fût-ce que quelques écoles dans le cadre de la fameuse politique de la « Gratuité de l’enseignement fondamental » qu’il a lui-même initiée, et qui peine pourtant à être mise en oeuvre par manque d’argent?

Et quant à « l´Affaire de 15 millions de dollars américains (US$) », qui, peu à peu, tombe dans les oubliettes, la clique à la Présidence de la république, s´est même permise par le biais de leur super procureur général de la république, d´interdire aux Congolais d´oser en parler au risque d´en subir ― pour tout contrevenant ― de fâcheuses conséquences. C´est le cas du député provincial de Kinshasa Mike MUKEBAYI qui en fait déjà les frais depuis août dernier, après avoir été de façon expéditive, dépouillé de son huminité parlémentaire et jeté en prison comme un vulgaire malfrat. C´est cela la démocratie et l´État de droit tant promis au peuple…

Et pendant ces temps, alors que Monsieur le Président est en train de jouer au généreux Père Noël à travers le continent, il en oublie par-dessus tout, qu’il y a au Congo, dont le tissu social s’est lamentablement dégradé durant les dix-huit dernières années de pouvoir officiel de l’imposteur rwandais alias Joseph KABILA, d’innombrables problèmes sociaux à résoudre. Notamment dans le domaine de la santé où les infrastructures sanitaires existantes rien qu’à Kinshasa la capitale, sont dans des états de délabrement très avancés au point de rendre encore plus malades les patients qui y sont internés.

C’est le cas de l’hôpital général de référence l’ex-Mama Yemo et du Sanatorium de Sélémbau, pour ne citer que ces deux-là, sans allusion faite aux structures de plus petites tailles. https://www.radiookapi.net/2019/11/06/actualite/sante/conditions-de-vie-inhumaines-lhopital-general-de-kinshasa

Moralité politique: la charité bien ordonnée commence par soi-même, a-t-on souvent dit. Félix-Antoine TSHILOMBO Tshisekedi, à qui l´on a certes tant de choses à reprocher, aurait plutôt intérêt à faire preuve de modestie et à réfléchir à deux fois, avant de poser de tels actes inconsidérés, mettant à nu la gabegie financière à laquelle il se livre au détriment du peuple congolais, depuis qu´il a été illégitiment imposé à la « tête de l´État congolais » par alias Joseph KABILA et le « Tutsi-power » abrités sous le Front commun pour le Congo (FCC).

STOCKHOLM, LE 9 NOVEMBRE 2019

/ PÉPIN LULENDO /