RD Congo : alors qu´Azarias RUBERWA a bel et bien été frappé, le général Sylvano KASONGO  s´évertue pourtant à en faire un faux démenti.

RD Congo : alors qu´Azarias RUBERWA a bel et bien été frappé, le général Sylvano KASONGO  s´évertue pourtant à en faire un faux démenti.
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Pour paraphraser le grand artiste guitariste et poète LUTUMBA Ndomamueno alias Simaro, récemment disparu, qui, dans une de ses chansons anthologiques intitulée Mabele (la Terre), dont les paroles disaient. Je cite : « L´homme blanc a mis au point les armes les plus meurtrières pour l´humanité, pourtant il est incapable d´en faire celles susceptibles de détruire la vérité ». Ceci dit, la vérité est et reste inaltérable et infalsifiable. Mes respects mon général, mais apprenez-le à vos dépens.

En effet, dans un communiqué diffusé le samedi 04 janvier 2020 par le général Sylvano KASONGO, commissaire provincial et commandant de la ville, celui-ci essaie d´apporter un démenti formel à l´information faisant état d´une attaque de grande envergure menée par les forces patriotiques d´auto-défense contre le domicile de l´Occupant rwandais Azarias RUBERWA situé à la Gombe, en informant l´opinion nationale et internationale que rien de tel ne se serait produit à Kinshasa. Avançant ainsi en substance que cela ne pouvait être possible, dans la mesure où la résidence de ce dernier : « se trouve située dans un des quartiers les plus sécurisés de la ville, et que cela ne pourrait se produire sans éveiller l´attention du voisinage ».

D´entrée de jeu, il sied de tirer un coup de chapeau bas bien mérité au général Sylvano KASONGO pour le remarquable travail ― sous sa direction éclairée ― que ses hommes en uniforme abattent dans le cadre de la lutte contre la criminalité dans la ville-province de Kinshasa, depuis qu´il est pour ainsi dire « aux commandes » de la Police nationale congolaise (la PNC). Ceci dit, passons donc au coeur du sujet.

Réfléchissons donc tous ensemble en nous posant la question suivante :

Croyez-vous vraiment Messieurs-Dames, que le général Sylvano KASONGO dans sa position, sortirait de sa réserve comme « Aladin », le fameux génie du conte des Mille et une nuits, pour venir confirmer à l´opinion aussi bien nationale qu´internationale que l´attaque contre la résidence d´Azarias RUBERWA a bel et bien eu lieu? Que l´on ne se fasse pas des illusions. La réponse est non. Il ne peut procéder autrement qu´en tentant tant bien que mal de démentir cette information qu´il sait pourtant être vraie et crédible. Et pourquoi donc ? Pour trois raisons majeures que voici :

  1. Cela dénote une grosse faille au niveau de son dispositif sécuritaire, compte tenu de la mission qu´il est censé remplir en tant que responsable provincial de la Police nationale congolaise. Celle consistant à prévenir et assurer la sécurité de tout le monde dans la ville-province de Kinshasa. Or, vu le fait que ses hommes n´ont pu déjouer à temps cette frappe ciblée à l´encontre de l´un des plus grands représentants et animateurs du régime d´Occupation rwandaise, ses supérieurs hiérarchiques pourraient avoir des bonnes raisons de le démettre de ses fonctions.
  1. Notre pauvre général Sylvano KASONGO, en vassal bien soumis, n´a fait qu´exécuter l´ordre lui intimé par ses suzerains et occupants rwandais régnant en maîtres absolus au Congo, d´aller immédiatement publier un démenti officiel. Et ce, de manière à jeter le discrédit sur ceux qui ont dévoilé cette information ultra-sensible pour eux. Laquelle information était pourtant censée passer sous silence pour le commun des mortels (les Congolais). Au premier rang desquels, le général rwandais Charles BISENGIMANA, le vrai patron de la Police nationale congolaise, qui, pour des raisons évidentes que vous n´êtes pas sans ignorer, avait été mis à l´arrière-plan pour continuer de tirer les ficelles dans l´ombre. Bref, en RD Congo sous occupation rwandaise, toutes les institutions sont doubles, en commençant par la Présidence de la République, en passant par le Gouvernement, à l´Agence nationale de renseignements (l´ANR), pour ne citer que celles-là.
  2. Les Occupants rwandais n´ont guère intérêt à voir cette information portée à la connaissance de l´opinion publique nationale ou internationale. Cela constitue sans aucun doute un coup dur pour eux, car ça risque d´éveiller la conscience des Congolais sur leur vulnérabilité dans ce qu´ils ont longtemps considéré comme terre conquise, depuis leur agression du Congo il y a plus de deux décennies. D´autre part, parce que craignant que cela fasse un cas d´école, et permette ainsi à réarmer le moral et à donner des idées à d´autres Congolais ― car bon nombre semblaient s´être résignés ― de multiplier des actions de ce type, ciblant les Occupants rwando-étrangers qui les narguent et les assujettissent dans leur propre pays, afin de renverser la vapeur et de les bouter hors de leur territoire national.

Ceci étant dit, un vrai démenti auquel on peut accorder un minimum de crédit, ne peut se faire rien que par un simple communiqué sans soubassement et vide de tout contenu. Mais c´est plutôt par des preuves tangibles. C´est-à-dire en exhibant la preuve que l´information qu´ils veulent étouffer n´est pas véridique. Si le général Sylvano KASONGO et compagnies sont vraiment offusqués par cette annonce qui assurément a semé la psychose dans les rangs des Occupants, eh bien, ils sont mis au défi de demander à Azarias RUBERWA, de surcroît soi-disant ministre d´État, de se faire voir au public congolais dans les plus brefs délais en tenue « décontractée », à travers une sortie médiatique à la télévision nationale, à savoir la RTNC, et permettre ainsi à l´opinion nationale d´en avoir le cœur net.

Ceci, à l´instar de l´artiste chanteuse Mbilia bel qui, lorsqu´en décembre dernier une bande de propagateurs de fausses nouvelles avait annoncé sa « fausse mort » qui serait survenue à Paris, celle-ci avait tôt fait de la démentir dans les toutes prochaines heures suivant l´annonce, au travers d´une séquence-vidéo où l´on pouvait la voir en super forme et aussi belle comme d´habitude, contredire ce canular de très mauvais goût. 

Ainsi donc, pour couper court à ce qu´on ose qualifier n´être qu´une fausse information visant à « manipuler l´opinion », destinée à « troubler l´ordre public », une porte de sortie vient de lui être offerte. Certainement qu´Azarias RUBERWA le fera plus tard, seulement lorsqu´il se remettra de ses atteintes (blessures) et aura recouvré sa pleine forme. Une chose est sûre c´est que, si cette information ne relevait que de la pure distraction ou d´une simple vue d´esprit, le régime d´Occupation ne se serait pas évertué à vouloir la démentir avec autant de détermination au point d´en faire l´objet d´une enquête selon les propres termes du général Sylvano KASONGO. Car, le fameux démenti de ce dernier qui ne convainc d´ailleurs personne, ne vise qu´à semer le doute et la confusion dans l´esprit du peuple congolais, afin de le dérouter.

En conclusion, pour ceux qui restent encore dubitatifs, nos sources sur place en RD Congo, plus que jamais fiables, signent et persistent que : l´Occupant rwandais Azarias RUBERWA sous sa multiple casquette de maître d´œuvre du plan de balkanisation de la RD Congo ; patron de la milice terroriste et criminelle banyarwanda NGOMINO ; coresponsable de l´assassinat de 83 officiers de la FARDC, froidement abattus sur la piste de l´aéroport de Kavumu dans la province du Sud-Kivu en date du 3 août 1998 ; et propriétaire de la villa où la macabre découverte d´un charnier de plus de 2 000 squelettes humains avait été faite à Bukavu à la fin de leur rébellion du RCD/Goma, selon ses propres alliés du PPRD-parti-État, a bel et bien été frappé à son domicile de la Gombe.

Voilà, c´est ça même qui est la vérité…

Affaire à suivre !

 

STOCKHOLM, le 05 janvier 2020

Pépin LULENDO

 

 

 

 

info@kamaplustv.net

Un commentaire sur “RD Congo : alors qu´Azarias RUBERWA a bel et bien été frappé, le général Sylvano KASONGO  s´évertue pourtant à en faire un faux démenti.

  1. Il y a une video datant d’avant hier ou plus ou l’on voit le criminel azarias ruberwa dans une messe de requiem en presence de traitre félix tshilombo durant les funérailles de son conseiller mulenda décécé au Kenya il y a quelque semaine.

    Comment concilier ces deux informations stp Papa Lulendo.

    Voici la video en question: https://www.youtube.com/watch?v=t-ZGW13M8eY

    Cordialement

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