Les Banyarwanda, tutsi rwandais alias Banyamulenge sont des réfugiés venus au Congo en 1964.

Les Banyarwanda, tutsi rwandais alias Banyamulenge sont des réfugiés venus au Congo en 1964.
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OBSERVATION ET PAGE D’HISTOIRE:

L’habit ne fait pas le moine, mais des belles plumes font des beaux oiseaux, dit-on.

C’est autant que vous reconnaîtrez et saurez dissocier des Congolais autochtones des étrangers allogènes de par leurs langages inappropriés aux réalités socio-anthropologiques et historiques de notre pays.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose, disait Voltaire.

Ce criminel de guerre tutsi burundais du RCD/Goma, coresponsable du crapuleux assassinat de 86 officiers des FARDC sur la piste de l’aéroport de Kavumu le 3 août 1998, à savoir Moïse NYARUGABO, venu de son Burundi natal via Uvira, tout comme ceux qu’ils appellent les gens de sa communauté, passent pour être les maîtres du mensonge. Quoi de plus normal que ça, car le Ubwenge, c’est-à-dire le mensonge caractérisé en langue kinyarwanda est: culturel chez eux.

On aura beau faire la grande gueule pour dire les choses à son avantage, mais la vérité est inaltérable, tout comme l’Histoire est infalsifiable. Detrompez-vous, le peuple congolais a une mémoire collective lui permettant de conserver et de restituer les données et les événements historiques.

Contrairement aux thèses mensongères de ce bonhomme de NYARUGABO, de son état député nominatif, la naissance de la RD Congo dans sa configuration, ou si vous voulez, dans ses frontières actuelles, est le résultat de la fin des travaux de la Conférence de Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, et des négociations relatives aux tracés frontaliers qui s’en sont suivies plus tard entre les puissances coloniales européennes pour le partage du continent africain.

Henry Morton Stanley, l’explorateur et journaliste américain d’origine galloise (Pays de Galles), qui fit une extraordinaire traversée du continent africain du 17 novembre 1874 au 7 août 1877, rassembla des grandes connaissances sur les ressources de cette partie centrale du globe ainsi que sur les mentalités de ses populations. L’ambitieux roi des Belges Léopold II, intéressé par ces découvertes que négligea la reine Victoria de Grande-Bretagne, va vite conclure un marché secret avec Stanley, lequel prêtera serment de leur non-divulgation à une quelconque tierce puissance.

Ce dernier se mettra au service du souverain belge pendant 5 ans, lequel de son côté financera ses voyages à travers tout le bassin du Congo. Le géologue Jules Cornet lui emboitera plus tard les pas, jusqu’à la découverte du « Scandale géologique du Katanga » en 1892.

Au cours de son long périple à travers cet immense territoire qu’il parcourut de village en village, de la côte Ouest à la côte Est, à la recherche jusqu’à la rencontre du missionnaire et médecin écossais, Docteur David Livingstone à Udjidji dans le Tanganyika (l’actuelle Tanzanie), il signera avec les différents chefs traditionnels des tribus et ethnies de ce qui deviendra à l’issue de la fameuse Conférence de Berlin l’État indépendant du Congo (E.I.C), plus de 450 traités, représentant chacune des tribus de notre pays. Même si les conditions dans lesquelles ces fameux traités sont signés restent discutables.

Ce fut là au grand dam de nos ancêtres: la cession ipso facto de leurs terres, forêts et cours d’eaux à l’autorité du roi des Belges.

Ce sont justement ces documents considérés comme des actes juridiques, que fera valoir Leopold II pendant ladite Conférence aux yeux de 13 autres puissances participantes pour revendiquer sa souveraineté sur l’État indépendant du Congo (E.I.C) qui, le 30 juin 1960 à son accession à l’indépendance deviendra la RD Congo.

Par conséquent, la RD Congo est par définition: l’addition de plus au moins 450 terres appartenant à plus au moins 450 tribus (et ethnies), issues d’environ 16 grands royaumes et empires qui existaient sur ce territoire géographique pendant la période pré-coloniale. C’est-à-dire, avant le désordre organisé de Berlin de 1885.

Ceci dit, qu’il n’existe en RD Congo que des tribus regroupées en groupes ethno-culturels et linguistiques. Et non pas des soi-disant communautés ou des peuples. Il n’y a qu’un seul et unique peuple, à savoir le peuple congolais.

Car, l’emploi du terme communauté pour désigner les populations congolaises autochtones est inapproprié et n’est surtout pas d’usage chez nous. Au-delà de notre identité fièrement congolaise, nous nous identifions selon nos tribus respectives. Vous entendrez dire: les Bambala, les Baluba, les Bakongo, les Bangala, les Mongo, les Bashi, les Bembe, les Bashilele, les Balunda, les Bayaka, les Batshokwe, les Balokele, les Barega, les Betetela, les Bangwandi, les Bangwaka, les Bamangwetu, les Babowa, les Bazande, etc. Nous sommes donc des tribus et non pas des communautés.

Jamais vous n’entendrez les Congolais autochtones parler d’eux-mêmes en termes de soi-disant communautés. Étant donné que le terme communauté nous renvoit aux étrangers vivant chez nous sur nos terres ancestrales (en RDC).

Ainsi, vous entendrez par exemple parler au Congo de la Communauté sénégalaise du Congo; la Communauté angolaise; la Communauté libanaise, la Communauté grecque ou portugaise, la Communauté indo-pakistanaise ou chinoise aujourd’hui, etc.

Comme c’est souvent aussi le cas sous d’autres cieux. Vous entendrez parler la Communauté algérienne de France, la Communauté turque d’Allemagne ou la Communauté marocaine ou congolaise de Belgique.

En conclusion, lorsque vous entendrez quelqu’un ou un groupe de gens, prétendre qu’il sont Congolais, et parler d’eux-mêmes en termes de  » communauté X « , dites-vous qu’ils ne sont pas Congolais autochtones, quelle que soit la véhémence de leur mensongeux plaidoyer ou le sophisme de leur argumentaire.

En conséquence, les Congolais doivent éviter soigneusement d’employer des termes mortels pour la république du genre communauté, inventés de toutes pièces dans les officines étrangères à des fins malveillantes et qu’on essaie d’imposer dans notre vocabulaire, pour semer la confusion et susciter des prétentions territoriales chez nous, dans le chef des imposteurs étrangers.

Ainsi donc, sachez que toute soi-disant « communauté » qui porterait un nom fantaisiste d’une montagne du type Banyamulenge, ce qui est contraire aux réalités anthropologiques du Congo, où toutes les tribus portent les noms des langues ou dialectes dans lesquels elles s’expriment, ne pourrait être congolaise. Car la langue dans laquelle ces derniers s’expriment s’appelle kinyarwanda. Donc, ils sont plutôt Rwandais de l’ethnie tutsi.

Est-ce que Moïse NYARUGABO pourra nous dire le nom du chef traditionnel de sa soi-disant communauté, qui aurait signé un supposé traité de cession de leurs terres à Henry Morton Stanley, deux siècles (200 ans) auparavant, et nous situer ainsi géographiquement où se situeraient ces terres imaginaires?

Est-ce que Moïse NYARUGABO pourra-t-il nous citer le nom du chef traditionnel de ce qu’il appelle sa communauté qui, en dehors des policitiens qui sont des fabrications récentes de l’Homme blanc, qui aurait participé aux négociations de l’indépendance du Congo, la fameuse Conférence de la Table ronde Bruxelles du 20 janvier au 20 février 1960 ?

En prétendant dans la vidéo que les BANYARWANDA alias Banyamulenge seraient les plus nombreux à tomber sur le champ d’honneur, Moïse NYARUGABO vient là par un lapsus révélateur, de nous confirmer que la RD Congo est effectivement sous occupation militaire du Rwanda.

Car cela est inexplicable et défie toute logique arithmétique, que des gens qui s’affublent le titre de « minoritaire », terme qui ne veut d’ailleurs rien dire dans le contexte du Congo, où il n’existe aucune tribu majoritaire ou minoritaire par rapport à qui et à quoi, soient les plus nombreux avec plus d’officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers et hommes de rang que n’importe quelle autre des 450 tribus congolaises dans l’armée nationale, les FARDC.

Les BANYARWANDA, tutsi rwandais alias Banyamulenge sont des réfugiés venus chez nous au Congo en 1964, grâce au Haut Commissariat pour le Réfugiés (HCR) et à la Croix-Rouge, comme le témoigne l’une des vidéo-reportages qui accompagnent cette observation.

Conclusion : il ne fait l’ombre d’aucun doute et ne pourrait faire l’objet d’aucune discussion, que Minembwe est une des terres ancestrales des Anamongo depuis des temps immémoriaux, sinon plus de 1 000 ans dès l’arrivée des peuples Bantous sur ces terres, appartenant à la tribu des Babembe dont ils n’en céderont le moindre centimètre carré à personne, à moins d’exterminer l’ensemble de l’ethnie Anamongo qui leur restera à jamais solidaire.

STOCKHOLM, LE 07 NOVEMBRE 2019

/Pépin LULENDO /

 

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